Depuis quelques jours, à la suite d’animation de formations avec des groupes de commerciaux puis de managers et cette semaine de dirigeants que je qualifie de belles personnes et qui, par humilité, par pudeur, par ce que l’on veut, ne l’entendent pas ou encore trop peu, je cherchais à écrire un article de blog.

En ce 1er mai, me tombe sous les yeux ce texte que vous connaissez peut-être déjà:

Le conte des deux cruches

En Chine, un porteur d’eau possédait deux grosses cruches, chacune d’elle pendant aux extrémités d’une solide perche qu’il portait sur ses épaules.

L’une des cruches était fêlée, tandis que l’autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d’eau.

À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant des années au cours desquelles le porteur revenait seulement chez lui avec une cruche et demi d’eau au lieu de deux.

Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu’elle était supposée produire.

Après quelques années de ce qu’elle percevait comme étant un échec de sa part, un jour, près du ruisseau, la cruche fêlée s’adressa au porteur d’eau, « J’ai honte de moi-même à cause de cette fêlure qui laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. »

Le Porteur répondit à la cruche, « As-tu remarqué qu’il y avait des fleurs seulement de ton côté du sentier, et non sur le côté de l’autre cruche ? C’est que j’ai toujours été conscient de ta fêlure, et j’ai semé des graines de fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées. Grâce à toi, j’ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayé notre maison »

Alors oui, chers clients, permettez-moi de vous prendre pour des cruches !

Des cruches parfaites conscientes de vos qualités, de vos talents, de vos réussites ou pour des cruches fêlées quand la méthode ne rentre pas comme vous voulez, quand les mises en situation de prospection, de vente, de négo ou de cas de management sont synonymes de loupés, quand vous êtes imparfaits.

Où est le problème ? Peut-être uniquement dans votre tête finalement ?

Parce que de mon côté, je vous vois rayonner, diffuser une très belle énergie, inspirer les cruches parfaites. Vous ne vous en rendez pas compte, voilà pourquoi j’aime vous faire activer vos talents, vos forces même si l’exercice vous gonfle ou que vous me regardez bizarrement quand je vous le dis.

Merci à vous tous chers clients. Vous êtes de belles personnes.

Je veux bien continuer encore longtemps à être porteuse d’eau.

Bien à vous

Agnès SARRAZIN MILLET